Entretien avec Javier Alonso, CEO de LOYIC aux côtés deDavid García Morelli.
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Javier Alonso affirme que LOYIC c’est, surtout, les personnes qui composent l’entreprise : « C’est pourquoi nous devons prendre soin d’elles et faire tout ce qui est en notre pouvoir pour qu’elles puissent s’épanouir au niveau professionnel et personnel »
LOYIC est né de l’union de REM Solutions et de 3AFyC, deux sociétés qui se démarquaient séparément et qui ont décidé de s’associer pour devenir la société de conseil leader dans l’implantation de solutions SAP pour la gestion d’actifs immobiliers (SAP RE-FX).
Quand il jette en coup d’œil en arrière, Javier insiste sur une leçon parmi les multiples qu’il a apprises au cours de ces 20 dernières années : « avec ténacité, travail et constance, et avec l’envie de faire les choses bien, le marché vous reconnaît tôt ou tard ». Et s’il regarde vers l’avenir, le CEO de LOYIC se voit à la tête d’une entreprise « dynamique, souple, avec un cadre de travail agréable, moderne, internationale et favorisant le travail en collaboration et la créativité de ses travailleurs. Toujours au service de ses clients et en phase avec les objectifs de ces derniers ».
La meilleure garantie pour que son vœu se réalise, c’est que lui-même comme l’autre CEO de LOYIC, David García Morelli, conservent l’enthousiasme de leurs débuts. « Après tant d’années, nous sommes toujours autant passionnés par notre métier », affirme-t-il.
QUESTION. Vous étiez à la tête de REM Solutions, un projet à succès dans l’implantation de SAP RE, avec une croissance spectaculaire et un large portefeuille de clients. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous associer à David García Morelli, de 3AFyC ? Pourquoi LOYIC a-t-elle vu le jour ?
RÉPONSE. Même si 3AFyC et REM Solutions étaient deux « marques commerciales » différentes, dans le fond elles formaient déjà une seule entreprise. La philosophie sous-jacente dans les deux cas était que, en se basant sur les nombreuses connaissances accumulées au fil des années pour la réalisation de projets de gestion d’actifs et de baux pour de multiples clients, il était possible d’offrir les meilleures pratiques en termes de réalisation de projets d’implantation de SAP Real Estate comme module de base et des autres solutions qui le complètent. David et moi-même partageons cet attachement à être toujours au service du client, ainsi que ce souci de la qualité et de faire bien les choses, raison pour laquelle il n’était pas nécessaire de maintenir les deux marques commerciales. La logique était de proposer l’union et la constitution d’une marque et d’une entreprise plus forte permettant de développer cette philosophie.
Q. L’objectif est de devenir la meilleure société de conseil SAP pour la gestion d’actifs immobiliers. Etes-vous sûrs du chemin que vous suivrez pour y parvenir ?
R. J’espère que ça ne semble pas trop prétentieux mais, même s’il reste encore beaucoup de progrès à faire, je crois que l’objectif d’être la société de conseil effectuant les meilleures implantations SAP pour la gestion d’actifs immobiliers a déjà été atteint. Maintenant, nous devons nous fixer des objectifs plus ambitieux. Notre chemin s’appuie sur une organisation plane et transversale qui, d’une part, tâche d’être au point en termes de connaissances concernant les solutions SAP et d’autres partenaires spécialisés dans la gestion d’actifs immobiliers (pour donner un exemple, nous avons participé aux 7 dernières « International SAP Conferences for Real Estate Management », qui se tiennent chaque année dans différentes villes européennes : Prague, Lisbonne, Berlin, Budapest, etc.), et, d’autre part, de partager et de diffuser les connaissances et les leçons apprises par toute l’entreprise. Nous encourageons la formation continue et constante et l’épanouissement des personnes qui composent notre équipe.
Q. Cela fait près de vingt ans que dirigez des projets. Quand vous regardez en arrière, quelle est, à votre avis, la leçon la plus importante que vous avez apprise au cours de toutes ces années ?
R. Plus de 18 ans se sont écoulés depuis les premières implantations que nous avons tous deux effectuées, autour de 2001, jusqu’aux plus diverses que nous réalisons à l’heure actuelle. Au niveau personnel, je dirais que la leçon la plus importante que j’ai apprise, c’est qu’avec ténacité, travail et constance, et avec l’envie de faire les choses bien, le marché vous reconnaît tôt ou tard et apprécie ce que vos services peuvent lui apporter. Le fait que LOYIC jouisse de la croissance et de l’acceptation qu’elle a actuellement est le fruit d’un travail acharné, dans un premier temps de ses fondateurs, puis de toutes les personnes qui se sont associées à ce projet. Aujourd’hui, il ressort clairement que LOYIC, ce sont les personnes qui composent l’entreprise, que nous devons prendre soin d’elles et faire tout ce qui est en notre pouvoir pour qu’elles puissent s’épanouir au niveau professionnel et personnel.
Q. Quel type d’entreprise voulez-vous que soit LOYIC ?
R. Une entreprise dynamique, souple, offrant un cadre de travail agréable, moderne, internationale et favorisant le travail en collaboration et la créativité de ses travailleurs. Toujours au service des clients et en phase avec les objectifs de ces derniers. Pour ce qui est des services à offrir, dans un premier temps, nous voulons être spécialistes en la matière et maîtriser toutes les solutions technologiques pouvant couvrir les processus d’activité en termes de gestion du Real Estate corporatif, commercial et résidentiel.
Q. Quel éloge est celui que vous aimez écouter le plus de la part de vos clients ? Pourquoi ?
R. Le meilleur éloge est que les clients continuent à nous faire confiance et qu’ils aient envie que nous soyons à leurs côtés. Cela veut dire qu’ils pensent que nous leur apportons une valeur ajoutée.
Q. Quelles sont les transformations les plus significatives que connaissent les entreprises après l’implantation, de la part de LOYIC, de SAP RE-FX pour la gestion du patrimoine ? En quoi cela change-t-il leur vie ?
R. [Rire] Changer leur vie je ne sais pas, c’est à elles qu’il faudrait poser la question… Je crois que ce que nous garantissons aux clients, c’est que nous réalisons les implantations avec la sécurité et la confiance que nous apporte le fait d’être de véritables experts dans ce module. Et aussi que, après tant d’années, nous sommes toujours autant passionnés par notre travail et que nous sommes encore à la pointe en la matière. Si elles sont habituées à cela avec d’autres implantations, je suppose que cela ne changera pas leur vie, mais nous leur apportons au moins la tranquillité et la sécurité qu’elles sont entre de bonnes mains.
Q. Comme vous l’avez déjà souligné, LOYIC accorde beaucoup d’importance aux personnes, au « facteur humain ». Vous défendez que ce soit l’une des valeurs les plus précieuses de l’entreprise, que si la personne est satisfaite, elle travaille mieux, elle a un meilleur rendement, elle apporte des idées et elle s’implique dans le projet. Mais que fait LOYIC pour prendre soin de ce facteur humain ?
R. La valeur de LOYIC est celle des personnes qui forment l’entreprise. Que faisons-nous pour prendre soin d’elles ? Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour qu’elles puissent s’épanouir au niveau professionnel et personnel. Cela veut dire que nous avons une relation directe avec chacune et que nous comprenons que chacune est différente et ses circonstances le sont aussi. Nous tâchons d’écouter chaque personne, de la comprendre, d’apprécier le travail bien fait sans nous baser sur le présentéisme mais sur la réalisation d’objectifs, et de tenter de discerner les aptitudes de chacune d’elles pour lui assigner le domaine où elle peut apporter et s’épanouir le plus.
Q. Quelles sont la ou les qualités que possède, à votre avis, l’autre CEO de l’entreprise, David García Morelli ?
R. Si nous jetons un coup d’œil en arrière, David a commencé ce projet seul et nous sommes désormais 80 personnes. Il faut avoir de nombreuses qualités pour parvenir à ce résultat. De David, je soulignerais sa capacité d’analyse, de synthèse pour savoir se focaliser sur les aspects vraiment significatifs, et son goût pour la dimension technique et technologique de notre travail. Cela lui permet d’avoir une grande vision stratégique de la direction que doit prendre l’entreprise. Et en plus, on se complète très bien tous les deux !